L’OUVRIER MERITE SON SALAIRE

I- L’EXEMPLE DE JESUS ET SES RECOMMANDATIONS

1- JESUS ET LES DOUZE ETAIENT ASSISTES PAR LEURS FIDELES

"Il allait de ville en ville et de village en village ; il prêchait et annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui, et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits mauvais et de maladies, et plusieurs autres qui les assistaient de leurs biens." (Lc. 8:1)

2- L’OUVRIER NE DOIT RIEN EXIGER DE SES AUDITEURS

« Prêchez que le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Mt. 10:7-8)

3- L’OUVRIER NE DOIT PAS S’IN-QUIETER POUR SES BESOINS

« Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures, ni sac pour le voyage, ni deux tuniques, ni sandales, ni bâton, car l’ouvrier mérite sa nourriture. Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s’il s’y trouve quelqu’un qui soit digne de vous recevoir, et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. » (Mt. 10:9-11)

4- L’OUVRIER DOIT SE CONTENTER DE CE QU’ON LUI OFFRE

Dans quelque ville que vous entriez, et où l’on vous recevra, mangez ce qu’on vous présentera, guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. » (Luc 10:8-9)

N.B : Alors que les lévites continuaient d’enseigner la loi et de prélever la dîme, Jésus-Christ et ses disciples prêchaient l’Evangile en tout lieu, se contentant de ce qu’on voulait bien leur offrir.

II- L’EXEMPLE DE L’EGLISE DE JERUSALEM

1- ILS AVAIENT TOUT EN COMMUN

« Tous ceux qui avaient cru étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous selon les besoins de chacun. » (Act. 2:44)

2- IL N’Y AVAIT AUCUN INDIGENT

« Il n’y avait parmi eux aucun indigent ; l’on distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin. » (Act. 4:34-35)

N.B : La pratique de la dîme était donc exclue de cette communauté. Ainsi :

« Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas (fils d’exhortation), Lévite de Chypre, vendit un champ, apporta l’argent et le déposa aux pieds des apôtres. » (Act. 4:36)

« Mais un homme du nom d’Ananias avec Saphira sa femme, vendit une propriété et retint avec le consentement de sa femme une partie du prix ; puis il apporta l’autre partie aux pieds des apôtres. » (Act. 5:1-2)


Ananias et sa femme moururent pour avoir agit de la sorte ; ce qui n’aurait pas été le cas si la dîme s’y pratiquait, puisqu’ils auraient, de par la loi, le droit de garder une bonne partie (les 9/10) du prix de leur propriété.
Et Joseph, en tant que Lévite, aurait prélevé les dîmes de tous, plutôt que d’apporter quoique ce soit aux apôtres.

III- L’EXEMPLE DES EGLISES DES NATIONS

1- LES ANCIENS (LES PASTEURS) MERITENT LEUR SALAIRE

« Que les anciens qui président bien, soient jugés dignes d’une rémunération double, surtout ceux qui prennent de la peine à la prédication et à l’enseignement. Car l’Ecriture dit : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain, et l’ouvrier mérite son salaire. » (1 Tim. 5:17-18)

« A celui qui fait une œuvre, le salai-re est compté non comme une grâce, mais comme un dû. » (Rom. 4:4)

2- ILS NE SONT PAS SENSES SERVIR A LEURS PROPRES FRAIS

« Qui donc sert dans une armée à ses propres frais ? Qui fait paître un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? » (1 Cor. 9:7)

3- LES FIDELES SE DOIVENT DE LES ASSISTER DE LEURS BIENS

« Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse participer à tous ses biens celui qui l’enseigne. » (Gal. 6:6)

4- L’OUVRIER PEUT TOUTEFOIS RENONCER A CE DROIT

Pour moi (Paul), je n’ai usé d’aucun de ces droits... Qu’elle est donc ma récompense ? C’est en évangélisant, d’annoncer gratuitement l’Evangile, sans user du droit que l’Evangile me donne. » (1 Cor. 9:15,18)

« Nous n’avons pas usé de ce droit, … afin de ne pas créer d’obstacle à l’Evangile. » (1 Cor. 9:12)

CONCLUSION

Le soutien au prédicateur est un droit que lui confère l’Evangile et un devoir pour le fidèle. Il n’est point ici question de la dîme, car ni Jésus, ni ses apôtres, ni l’Eglise primitive ne pratiquaient la dîme que continuaient cependant de prélever, selon la loi, ceux des lévites qui ne se soumettaient pas à l’Evangile.

« Car ceux des fils de Lévi qui reçoivent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de prélever la dîme. (Hb. 7:5)

« Or, Christ est la fin de la loi. » (Rom. 10:4)